La chance

D'après Eloge de la chance – Philippe Gabilliet

La chance apparaît bien comme une façon spécifique de percevoir et d’agir face aux aléas et aux imprévus.

Faire l’éloge de la chance, ce n’est pas vanter les mérites du hasard, mais bien ceux de la sensibilité, de l’optimisme et de l’action face aux contingences du destin et parfois la fatalité.

S’interroger sur sa chance, c’est regarder différemment sa propre façon d’être dans le monde, de faire ou de ne pas faire les choses, d’entrer ou non en relation avec les autres, de décider ou de temporiser, d’abandonner ou de persévérer, d’espérer ou de renoncer.

La plus belle des chances peut demeurer invisible aux yeux de ceux qui ne sont pas prêts à la voir.

Etre au bon endroit au bon moment ne suffit pas toujours, il faut y être avec le bon état d’esprit.

Notre style de vie, nos centres d’intérêts, notre attitude générale face à l’existence stimulent notre capacité à créer des opportunités (événement imprévisible qui en advenant nous crée un espace nouveau de possibilités)

Un événement créateur d’opportunité peut de même être positif ou négatif, heureux ou malheureux, mais c’est ce que l’on va faire, la façon dont on va réagir après l’événement qui en fera ou non une opportunité.

La chance serait donc un événement quelconque, apparu fortuitement mais que l’on a su exploiter de la façon la plus positive, efficace et harmonieuse possible.

 

« Maitre, quelle serait la pire des malchances ? »

« La chance que tu as laissé passer ! »

 

« Maitre, je crois que je n’ai jamais eu de chance … »

« Mais même si tu en avais eu, qu’en aurais tu fait ? »

 

« Maitre, pourquoi la chance n’a t’elle jamais frappé à ma porte ? »

« Peut être est elle passée mais tu n’étais pas là ! »

 

« Maitre que faire quand c’est la malchance qui nous fait tomber ? »

« C’est l’occasion ou jamais de rebondir plus haut ».

 

« Maitre, je n’ai vraiment pas de chance ! »

« Et bien, il te reste toujours la possibilité d’en être une pour les autres »

« Maître, si je mets en œuvre tout ce que vous m’avez appris, pouvez vous me faire la promesse que j’aurai davantage de chance ».

« Non, mais je peux te promettre que si tu mets en œuvre tout ce que je t’ai appris, des choses extraordinaires vont désormais advenir dans ta vie…

« Alors Maitre, me souhaiteriez vous quand même «  bonne chance » ».

« Mon ami, je préfère te souhaiter «  bon effort